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 Comment reconnaitre le vrai équitable du faux

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marie,33
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MessageSujet: Comment reconnaitre le vrai équitable du faux   Comment reconnaitre le vrai équitable du faux Icon_minitimeLun 10 Mai 2010 - 18:11

Raisonné, solidaire, équitable, durable, responsable... Le consommateur qui doit faire ses courses a tout pour s'y perdre entre les différents concepts utilisés par les marques pour promouvoir leurs produits. Au rayon café, faut-il choisir Malongo, "l'arabica issu de la culture des petits producteurs", qui a le label Fairtrade Max Havelaar, ou Nespresso, "un café de qualité supérieure, durablement", qui a la certification Rainforest Alliance ? Au rayon chocolat : Côte d'or ou Ethiquable ? D'ailleurs, l'équitable est-il durable ? Et l'éthique, est-elle écolo ?
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Des principes à réaffirmer

Le "référentiel de certification" que prépare la Commission nationale du commerce équitable devrait préciser les critères fondamentaux du commerce équitable. A commencer par le "juste prix" - qui couvre les coûts de production et vise à assurer un salaire décent, c'est-à-dire donnant accès au logement ou à l'éducation - et le "préfinancement des récoltes".

Le référentiel devrait aussi réaffirmer les principes sociaux du commerce équitable comme "le refus de l'exploitation du travail des enfants", la "non-discrimination" (par rapport au sexe ou à la religion) ou la "liberté syndicale". Il devrait prôner l'"utilisation de produits agrochimiques (engrais ou pesticides) qui ne nuisent ni à l'humain ni à l'environnement". Il devrait rappeler, enfin, que "l'utilisation de semences issues du génie génétique et dont l'innocuité pour la biodiversité n'a pas été démontrée, n'est pas autorisée". Les produits issus du commerce équitable excluent aujourd'hui les OGM.
Plusieurs termes autour d'une même démarche

Le commerce équitable. L'article 60 de la loi du 2 août 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises précise que "le commerce équitable organise des échanges de biens et de services entre des pays développés et des producteurs désavantagés, situés dans des pays en développement". Il ajoute que "ce commerce vise à l'établissement de relations durables ayant pour effet d'assurer le progrès économique et social de ces producteurs".

Dans un rapport remis en 2005 au premier ministre Jean-Pierre Raffarin, le député Antoine Herth (UMP, Bas-Rhin), définit quelques notions qui entrent toutes dans une démarche d'achat dit "responsable".

Le commerce éthique. Il a pour objectif de favoriser et de développer les bonnes conditions de travail chez les producteurs, dans le respect des normes fondamentales de l'Organisation internationale du travail. Mais il exclut, à terme, les petits producteurs les plus défavorisés.

Le commerce solidaire. Il vise essentiellement un commerce appliqué à l'intérieur d'un même pays. Les achats solidaires désignent généralement les produits fabriqués par des associations de solidarité (jeunes en réinsertion, personnes à mobilité réduite) ou de protection de l'environnement.

Le commerce alternatif. Cette expression est encore utilisée dans le monde associatif des magasins commercialisant exclusivement des produits issus du commerce équitable, complétés par une gamme de produits du terroir local.




Ces questions, le ministère de l'écologie lui-même se les est posées, lorsqu'il a revu le marché de la restauration collective de son restaurant de la Grande Arche, pour y introduire des denrées bio, mais aussi équitables, dans la foulée du Grenelle de l'environnement, en 2008. "Importer des tomates équitables par avion n'est pas très bon en termes de bilan carbone, a constaté le responsable de la rédaction du marché. Nous avons donc décidé de choisir l'équitable seulement pour les produits qui viennent de loin. Nous l'avons imposé pour les boissons chaudes (café, thé, cacao) ainsi que les chocolats et le sucre qui les accompagnent à la cafétéria", indique-t-il.

Une autre difficulté s'est alors présentée : quelle marque et quel label choisir ? Il s'est alors référé à la seule définition officielle française qui existait alors, celle de la loi du 2 août 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises. D'ici à quelques mois, ce genre de difficulté devrait disparaître, car une commission nationale du commerce équitable donnera une reconnaissance publique aux labels qui la mériteront. Cette commission, dont la création était prévue depuis 2005, vient d'être installée par Chantal Jouanno et Hervé Novelli, secrétaires d'Etat en charge de l'écologie et de la consommation. Lors de sa première réunion, le 19 mai, elle devrait discuter le contenu du "référentiel de certification" sur le fondement duquel la reconnaissance sera accordée ou pas. Cette dernière ne devrait pas prendre la forme d'un logo, mais d'une communication via l'Institut national de la consommation.

"La création de la commission va donner une reconnaissance aux vrais labels du commerce équitable, se réjouit, depuis Haïti, où il visite des producteurs, Jean-Pierre Blanc, directeur général des cafés Malongo, appelé à siéger au titre de personnalité qualifiée. Actuellement, n'importe qui peut prétendre faire du commerce équitable", déplore-t-il.

Or, "peu de systèmes de garanties respectent les critères du commerce équitable", assure Julie Stoll, coordinatrice de la Plate-Forme pour le commerce équitable, collectif national de concertation et de représentation. "Les principaux sont ceux des deux organismes internationaux : Flo, qui décerne le label Fairtrade Max Havelaar et labellise plus de 80 % des produits agroalimentaires équitables dans le monde, et World Fair Trade Organization (WFTO), auquel est affiliée, en France, la Fédération Artisans du monde. A noter également l'arrivée d'un nouveau label français Equitable-ESR, délivré par Ecocert", indique Julie Stoll.

La notoriété du commerce équitable est forte, mais le panier moyen n'était que de 4,94 euros par habitant en 2009 (contre 0,20 euro en 2001). Les acteurs du commerce équitable espèrent donc que les consommateurs se détourneront des marques labellisées par l'ONG américaine Rainforest Alliance (Nespresso, Lipton, Tetley ou Côte d'or) et par l'organisation néerlandaise UTZ Certified (Douwe Egberts, Senseo, Maison du café). Rainforest Alliance et UTZ Certified ont certes prévu des critères sociaux, "mais leurs standards ne portent pas les mêmes exigences que ceux du commerce équitable : ils ne prévoient pas de prix minimum garanti pour les producteurs", précise Gérald Godreuil, responsable garantie à la Fédération Artisans du monde. Ces organisations n'envisagent d'ailleurs pas de demander leur reconnaissance à la commission.

La marque Alter Eco aimerait que la commission propose des standards "plus exigeants" que ceux du label Max Havelaar : "Nous déplorons qu'il accepte le thé produit par les grandes plantations", indique Eric Garnier, en charge de la communication. Soucieuse de concilier équitable, bio et réduction de l'impact environnemental, la marque, qui a les logos "Fairtrade Max Havelaar" et "AB", sur ses tablettes de chocolat, a, en outre, créé une nouvelle garantie, "Objectif zéro carbone", qui permet de certifier que toutes les émissions de carbone sont intégralement compensées par un programme de reforestation en Amazonie péruvienne.

Mais au fait, l'équitable est-il bon ? Il a longtemps eu la réputation du contraire, mais les temps changent : une dégustation à l'aveugle de vingt-quatre chocolats noirs organisée en 2009 par Que Choisir a donné la meilleure note au Noir intense force brute d'Alter Eco, en raison de "sa belle saveur fruitée".

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