Quatre personnes ont été inculpées au Caire pour avoir donné de la viande d'âne à des lions domestiques.
Parmi les inculpés figure un responsable de l'ambassade d'Ouzbékistan dans la capitale égyptienne.
Outre le conseiller de presse de l'ambassade, un homme d'affaires égyptien et deux gardiens qui travaillaient dans deux villas près d'Alexandrie où vivaient, sans autorisation, huit lions, ont été inculpés, selon une source judiciaire. L'ambassade n'a pu être jointe dans l'immédiat. Il n'était pas clair si l'Ouzbek bénéficiait de l'immunité diplomatique.
Les inculpés sont également accusés d'avoir mis en danger la vie du public en gardant les lions et d'avoir pollué l'environnement en se débarrassant des têtes et restes des ânes.
Tuer des bêtes de trait sans motif est interdit par le code pénal égyptien. Mais la viande d'âne est utilisée pour nourrir les lions du zoo du Caire, une pratique condamnée par les associations égyptiennes de défense des animaux.
Un responsable du zoo, qui a requis l'anonymat, a expliqué que la viande d'âne apportait aux lions du glycogène, un glucide utilisé par les animaux pour stocker de l'énergie. «Les lions ont besoin d'un certain montant de glycogène», a-t-il dit.